Ne Pas Défier Le Cœur

Mesaj mə
Müəllif:
0
Rəylər
Fraqment oxumaq
Oxunmuşu qeyd etmək
Şrift:Daha az АаDaha çox Аа

 Qu'est-ce que tu veux dire ? C'est le même que d'habitude.

 Non Kyoko, il te l'a caché. Il se passe quelque chose avec lui et je ne sais pas ce que c'est, mais je peux le sentir. Il cache quelque chose, grogna faiblement Toya.

Toya espérait qu'elle comprendrait ses mots et qu'elle ne penserait pas que c'était une excuse pour l'avoir frappé.

Kyoko fronça les sourcils. Elle avait remarqué quelques petites choses concernant Shinbe. Mais pour elle, les changements n'étaient pas mauvais, mais elle savait que Toya avait de bons instincts donc elle ne rejetterait pas entièrement ses paroles. Pour s'en assurer, elle soupira :

 Tu ne dis pas ça uniquement à cause du baiser, n'est-ce pas ?

Elle sentit le torse de Toya vibrer contre elle.

 Ce baiser.

Toya grogna et tendit la main pour attraper son menton, relevant son visage vers lui. Il y avait une question qui le perturbait.

 Kyoko, pourquoi est-ce que tu l'embrasserais pour t'avoir sauvée, mais pas moi ? Je ne comprends pas.

Il baissa ses yeux vers ses lèvres boudant et avant de pouvoir le repousser, il posa ses lèvres sur les siennes, sentant ses lèvres soyeuses contre les siennes pour la première fois.

Lorsqu'elle haleta face à cette attaque soudaine, Toya intensifia son baiser, attendant sa réaction. Il pouvait entendre l'accélération de ses battements de cœur, et il pouvait sentir son corps chauffer.

Kyoko obtenait le baiser qu'elle avait toujours voulu, mais quelque part, elle ne pouvait pas s'empêcher de se dire que c'était pour les mauvaises raisons. L'embrassait-il parce que Shinbe l'avait fait ? Non, ce n'était pas bien. Elle appuya contre son torse, et le manque d'air n'était pas la seule raison.

 Attends Toya, haleta-t-elle. Arrête, je ne peux pas réfléchir.

Toya sourit d'un air narquois, détendant ses bras mais ne la relâchant pas.

 C'est une bonne chose, Kyoko.

Il avait ressenti quelque chose avec le baiser, et cela le réconfortait de savoir qu'elle aussi. Peut-être qu'il ne la perdrait pas à cause de Shinbe, après tout. Il se rappelait de la menace avec laquelle Shinbe l'avait nargué.

 Shinbe n'est pas entièrement digne de confiance. Je préférerais que tu restes là et que tu laisses ta famille s'occuper de lui pour l'instant.

Ses yeux la suppliaient. Kyoko fronça les sourcils.

 Non, je dois y retourner. Il ne s'est réveillé que quelques minutes avant mon départ pour vous faire savoir qu'il se remettrait.

La culpabilité la rongeait.

 D'ailleurs, j'ai l'impression que vous vous êtes battus à cause de moi, donc je vais m'occuper de lui jusqu'à ce qu'il se sente mieux, puis je le ramènerai.

Elle plissa les yeux.

 Et on doit s'entendre si on veut trouver le reste du talisman.

Elle poussa son doigt sur son torse et finit par reculer, hors de ses bras.

 Plus de bagarre. T'as compris ? Tu l'as presque tué.

Ses yeux cherchaient les siens à la recherche de la vérité.

 Alors je viens avec toi, dit fermement Toya en remettant ses manches sur ses bras et en se tenant droit. Shinbe pue la culpabilité, et je ne sais pas pourquoi.

Secrètement, il était content car elle n'était pas encore restée seule avec lui, étant donné qu'il venait de se réveiller.

 Je ne lui fais pas assez confiance pour rester seul avec toi.

Kyoko cligna des yeux.

 Tu ne t'approcheras pas de Shinbe, il n'en est pas question. Il souffre beaucoup, et c'est de ta faute.

Elle n'essayait pas d'être méchante... elle voulait seulement les séparer pour l'instant.

 Je te propose un marché. Je reviendrai demain et je donnerai des nouvelles à tout le monde, si tu me promets que tu retourneras avec le groupe.

Voyant l'obstination dans ses yeux, elle regarda le sol un moment puis chuchota profondément :

 On est toujours un groupe... n'est-ce pas ? On doit toujours trouver le talisman avant Hyakuhei.

Les yeux de Toya brillaient dangereusement.

 S'il fait quelque chose, et que je ne suis pas là... je ne peux pas te protéger et...

Il éleva la voix d'un cran.

 â€¦ je suis ton protecteur, pas lui !

Kyoko releva brusquement la tête face à ses mots. Toya ne montrait pas souvent ses sentiments mais lorsqu'il laissait tomber son armure, ce qui était rare, elle pouvait le voir clairement.

Elle sourit, essayant de le calmer.

 Ã‰coute, Shinbe est trop faible pour tenter quoi que ce soit, donc ne t'inquiète pas. Je reviendrai demain.

Elle s'avança vers le cœur du temps et le vit bouger pour l'arrêter.

 Toya ! Cria-t-elle en lançant le sort de domptage.

Kyoko adoucit sa voix.

 Ã‰coute, je sais que tu n'as pas confiance en Shinbe, mais fais-moi confiance. Je reviendrai demain soir. Tout ira bien... tu verras.

Après cela, elle toucha la main de la jeune fille et disparut. Elle pouvait toujours entendre le flot d'injures tandis que le cœur du temps la ramenait de l'autre côté.

Kyoko fronça les sourcils d'un air songeur en arrivant dans le temple. Elle pouvait voir les dégâts causés par la bagarre. En se retournant, elle plaça un sceau de verrouillage sur les mains de la jeune fille, décidant qu'il valait mieux prévenir que guérir.

Chapitre 7 « Questions »

Kyoko entra dans la maison assombrie et trouva Shinbe endormi. Elle se demandait silencieusement si elle devait lui dire qu'elle avait rencontré Toya. S'asseyant à son bureau, elle se prépara à finir de coudre la robe déchirée, mais le fait de penser à Toya ralentissait ses doigts.

Il l'avait surprise en l'embrassant. Elle avait l'habitude de rêver de ce baiser... elle avait l'habitude de le désirer. Elle devait bien admettre que ce baiser était à la hauteur de ses espérances... c'était le moment qui était perturbant. Peut-être que Toya essayait de lui faire oublier sa colère. Il n'avait jamais essayé de l'embrasser auparavant, donc pour quelle autre raison aurait-il fait cela ?

Elle pensait à ses lèvres sur les siennes, et instinctivement, elle posa ses doigts sur ses lèvres en s'émerveillant... puis un autre baiser envahit son esprit. Lorsqu'elle avait posé de façon nonchalante ses lèvres sur celles de Shinbe, c'était comme si un choc électrique l'avait traversée. Si Toya n'était pas arrivé... elle aurait aimé profiter de ce baiser un plus longtemps.

Secouant la tête, elle mordit sa lèvre inférieure. D'où est-ce que cette pensée venait ? Elle jeta un coup d’œil à Shinbe. Comment pouvait-elle se pardonner d'avoir créé une telle situation ? Elle ne voulait pas blesser qui que ce soit. Elle marcha lentement vers le lit, l'observant tandis qu'elle s'asseyait sur le bord et tendait la main pour dégager les cheveux bleu d'ébène de ses yeux. Au moins, il dormait paisiblement.

Son regard parcourut son visage, insistant sur ses lèvres. Elles étaient si douces dans son rêve, c'était la raison pour laquelle elle avait essayé de l'embrasser au moment où Toya les avait surpris. Elle voulait juste savoir si elles étaient aussi douces en vrai que dans son rêve... et c'était le cas.

Kyoko regarda la couverture qui était tombée, montrant ses épaules et son torse sous ses bras. Il avait toujours un bleu sur l'épaule et elle tendit inconsciemment la main pour passer un doigt dessus. Shinbe gémit dans son sommeil et elle sursauta, retirant sa main et l'amenant à ses lèvres. Elle se tourna d'un air coupable, détournant le regard.

Shinbe ouvrit un œil, un sourire narquois sur les lèvres. Il avait senti son poids au bord du lit et avait fait semblant de dormir, mais il l'avait secrètement regardée à travers ses cils, voyant les émotions qui parcouraient son visage tandis qu'elle l'examinait. Même si son corps faisait mal, il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir excité par sa présence... cela avait toujours était comme cela pour lui. Il espérait qu'elle ne regarderait pas plus bas, car il était sûr qu'une tente s'était formée dans la région inférieure.

Lorsqu'elle toucha son épaule, il gémit involontairement. Dès qu'elle se tourna, il cessa de respirer. Respirant de nouveau, ses lèvres s'écartèrent tandis qu'il avançait sa main vers elle. Avant de pouvoir dire quoi que ce soit, elle se leva, et il laissa échapper un soupir de déception.

Kyoko se retourna rapidement pour le voir la regarder, et sa main tendue ne passa pas inaperçue.

 Shinbe... qu'est-ce que tu fais ?

 

Elle fixait sa main, sa tête penchée sur le côté d'un air curieux.

Shinbe essaya de cacher sa main sous la couverture en laissant échapper un grognement de douleur. Kyoko se jeta à ses côtés, passant sa main sur son bras, essayant de calmer la douleur, ne réalisant pas que ce n'était pas ce qui le faisait souffrir.

 Fais attention, Shinbe. Je veux que tu ailles mieux, pas que tu te blesses encore plus.

Elle le regarda avec sympathie.

Il lui sourit, chérissant chaque moment tendre.

 Ã‡a va, Kyoko. Je vais bien. Ça m'apprendra à avoir des pensées honteuses.

Il essaya de sourire, et elle le regarda en fronçant les sourcils.

Il venait de l'admettre ? Son esprit était troublé tandis qu'elle s'asseyait sur le lit à côté de lui. Le souvenir de ce que Toya lui avait dit dans la clairière revenait la hanter.

 Shinbe, on doit vraiment parler de la raison pour laquelle tu t'es battu avec Toya. Il pense que tu caches quelque chose, et il dit que je ne devrais pas te faire confiance.

Elle n'était pas à l'aise en lui demandant cela, mais il était celui endormi dans son lit... elle pensait donc qu'elle avait au moins le droit de demander.

 Est-ce que... tu caches quelque chose ?

Shinbe repensait à la nuit où Kyoko avait traversé le cœur du temps, ivre. Il s'était mis dans une situation bien difficile. Toya le tuerait, et Kyoko le laisserait probablement faire.

Il soupira, détournant le regard tandis que ses joues rougissaient.

 Non, je ne cache rien.

Kyoko continuait à l'examiner. Il ne voulait pas la regarder dans les yeux, et elle était convaincue qu'il cachait quelque chose.

 Tu sais que je suis ton amie, Shinbe. Tu peux tout me dire.

Elle sourit et passa sa main sur la sienne, le faisant frissonner. Elle remonta la couverture sur ses épaules en pensant qu'il avait froid.

Il l'observait tandis qu'elle continuait de le fixer, ses mains toujours au bord de la couverture, touchant légèrement ses épaules.

 Kyoko, chuchota-t-il d'une voix rauque.

Elle regarda son visage furtivement, rougissant en comprenant où ses mains étaient posées. Elle lui tourna le dos en sentant ses joues chauffer. Elle était en train de fixer son cou, repensant à son rêve, et ayant très envie de se pencher pour l'embrasser à cet endroit.

 Shinbe, tu te souviens quand je suis revenue... après la fête ? Où étais-tu quand j'ai traversé le portail temporel ? Demanda-elle timidement.

Elle ne voulait pas avoir l'air stupide, mais ce rêve commençait à l'affecter d'une manière qui l'inquiétait.

Shinbe était déconcerté par la question. Se souvenait-elle de tout mais n'avait rien dit ? Il fixa son dos.

 Kyoko, qu'est-ce que tu veux savoir ? Est-ce qu'il s'est passé quelque chose ?

Kyoko rougit. Se levant, elle marcha vers la fenêtre et leva les yeux.

 Non, je me demandais juste où tu étais quand je suis revenue.

Elle tourna sur elle-même, souriant, cachant ses véritables pensées.

 J'ai juste l'impression que tu m'as aidé à aller de l'autel à la cabane de Sennin, mentit-elle.

Elle ne se souvenait pas de comment elle était arrivée là.

Shinbe soupira, fermant les yeux. Il devait digérer cette information. Elle se rappelait donc de quelque chose... de quoi se souvenait-elle d'autre ? Maintenant, il commençait à avoir mal au ventre. Si elle se souvenait de cela, elle se souvenait probablement de ce qu'il avait fait. Ou peut-être qu'elle commençait à se dire que ce n'était pas un rêve. Il devait faire attention dès à présent.

Il voulait se lever et arranger la situation qu'il avait créée, mais la douleur dans sa tête s'était lentement aggravée au lieu de s'affaiblir, et c'était aveuglant. Il avait l'impression de se noyer encore plus, peu importe combien il luttait contre l'obscurité en approche.

Kyoko lui jeta un coup d’œil. Ses yeux étaient fermés et sa respiration semblait régulière.

 Il s'endort, chuchota-t-elle doucement, puis soupira.

Plus de questions pour l'instant, il avait besoin de repos. Elle retourna s'asseoir à son bureau, prenant les vêtements de Shinbe pour finir de les coudre, mais ses yeux brûlaient à cause de la fatigue. Elle posa sa tête sur le bureau, son long imperméable toujours dans ses mains et sur ses genoux, et elle s'endormit.

*****

Toya se tenait devant la statue de la jeune fille, maudissant Kyoko. Elle avait scellé le cœur du temps, et il était incapable de briser le sort. Pourquoi avait-elle fait cela ? Elle devait être protégée de ce fichu coureur de jupons. Ne comprenait-elle pas cela ?

 Bon sang Kyoko ! Cria-t-il comme si elle pouvait l'entendre de l'autre côté.

Toya se crispa en sentant une présence et se prépara. Kyou ? Qu'est-ce qu'il voulait ? Il attendait l'apparition de son frère.

Kyou se tenait à l'extrémité de la clairière, ses vêtements se gonflant dans la brise. Mettant une mèche rebelle de cheveux argentés derrière son oreille, il s'approcha de Toya.

 Tu appelles la prêtresse ?

Toya fléchit la main tandis que l'un des dagues jumelles prenait forme à cause de son agitation.

 Ouais, et alors ?

Il n'était pas d'humeur à se faire intimider par son grand frère.

Kyou regarda l'autel derrière Toya.

 N'ai-je pas le droit de me sentir concerné par le destin de mon frère ?

Son expression était impassible alors qu'il continuait de fixer la statue de la jeune fille avec méfiance. Il sentait du sang séché sur Toya et reconnaissait celui de Shinbe. Il sentait également l'odeur de Kyoko, mélangée aux gardiens.

 Depuis quand est-ce que tu t'en soucies ?

Toya s'avança vers Kyou.

Kyou renifla l'air, plissant les yeux vers Toya.

 Tu n'as pas réussi à revendiquer la prêtresse comme étant ta partenaire ?

Ses yeux brillaient d'un air moqueur non révélé.

 Qu'est-ce que c'est bête de ta part de permettre à notre frère d'essayer de revendiquer ce qui t'appartient et de réussir.

 De quoi est-ce que tu parles, Kyou ? Grogna faiblement Toya.

Kyou pouvait sentir que l'herbe était entachée, même s'il ne pouvait pas voir l'aura maléfique.

 Tes sens sont faibles pour un gardien.

Il tourna le dos à Toya et commença à marcher vers les bois tandis que ses ailes dorées apparaissaient dans son dos.

 Reviens ici, Kyou ! De quoi est-ce que tu parles ? Cria Toya derrière lui tandis que Kyou s'envolait dans le ciel.

Il sourit à Toya d'un air narquois.

 Tu es stupide, petit frère. Tu ne dois jamais sous-estimer l'ennemi.

Toya se retourna pour regarder l'autel d'un air furieux, furieux de ne pas pouvoir le traverser. L'odeur de Kyoko persistait toujours. Il se dirigea vers la grotte dans laquelle il séjournait depuis son retour. À cet instant, il ne voulait voir personne. Il espérait simplement qu'à son retour, Kyoko serait capable d'arranger les choses dans le groupe.

Mais pour l'instant, il voulait être seul pour réfléchir à ce que Kyou avait dit. Il savait que Kyoko ne serait jamais avec ce gardien lubrique de plein gré. Mais si Kyou avait raison et que Shinbe osait la toucher, la prochaine fois, il mourrait.

*****

Kyoko fut brusquement réveillée par les gémissements de Shinbe. Il se précipita à ses côtés, plaçant sa main sur son front. Il suait abondamment et brûlait à cause de la fièvre.

 Pas bon... oh ce n'est pas bon, chuchota-t-elle en attrapant la bouteille d'aspirine et en versant de l'eau dans un verre.

Sa main tremblait légèrement car, pour une raison inexpliquée, son état s'aggravait.

 Shinbe.

Elle secoua gentiment son épaule, essayant de le réveiller assez longtemps pour pouvoir prendre l'aspirine.

 Bon sang, marmonna-t-elle doucement.

Puis, elle posa le verre sur la table en voyant qu'il ne se réveillait pas, et sortit de la chambre en courant, commençant à présent à paniquer.

 Grand-père ! Cria-t-elle tout en traversant le couloir jusque sa chambre.

 Qu'est-ce qu'il y a, Kyoko ?

Grand-père se frotta les yeux, puis regarda sa petite-fille d'un air interrogateur. Il réalisa rapidement que Shinbe devait avoir des problèmes.

Kyoko était sur le point de s'évanouir. S'il avait une infection, gardien ou pas... il pourrait mourir... n'est-ce pas ? Elle grogna face à cette pensée.

 Il a beaucoup de fièvre ! On doit faire quelque chose.

Kyoko commença à sangloter, se tenant responsable de la situation.

Grand-père retourna dans sa chambre, et revint avec un sac d'herbes et de médicaments.

 Va chercher de l'eau froide et des chiffons. Il va s'en remettre, Kyoko. On peut s'occuper de lui.

Il essayait de l'apaiser même s'il était inquiet. Hier, Shinbe avait l'air de se remettre, et maintenant ça.

Tama sortit de sa chambre, frottant ses yeux.

 Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi est-ce que tu pleures ?

Il jeta un coup d’œil à la chambre de Kyoko.

 Est-ce qu'il est... mort ?

Son visage devenait pâle en voyant la frustration de sa sœur.

Kyoko commença à sangloter encore plus, et grand-père leva les yeux au ciel. Caressant le bras de Kyoko, il regarda Tama de travers.

 Il a juste de la fièvre, c'est tout. Maintenant, aide ta sœur à prendre de l'eau et des chiffons.

Il espérait simplement qu'il disait la vérité à propos de Shinbe. Le gardien avait mal à la tête depuis son combat contre Toya et quelque chose à propos de l'entaille sur son flanc l'inquiétait. Il savait que c'était la deuxième blessure au même endroit. Shinbe lui avait parlé de la blessure lorsqu'ils étaient seuls. Se faire entailler par un démon scorpion venimeux était déjà assez grave, mais se faire frapper au même endroit par Toya durant le combat n'était pas bon du tout.

Il avait parlé à Toya une fois, et le gardien avait mentionné que ses griffes étaient très venimeuses durant le combat, devenant des armes fatales. Il espérait simplement que Toya n'avait pas empoisonné son propre frère. Mais en regardant Shinbe, on pourrait croire que Toya l'avait fait sans le savoir.

Grand-père se tenait dans le couloir, se demandant s'il serait capable de sauver le gardien.

 Je ne suis pas sûr de pouvoir soigner quelqu'un qui n'est même pas humain, méditat-il tristement. Kyoko ne se le pardonnerait jamais si quelque chose lui arrivait.

Avec cette pensée, il entra dans la chambre, se préparant au pire.

Kyoko retourna dans la chambre en voyant que Grand-père avait retiré les couvertures de Shinbe.

 

 Qu'est-ce que tu fais ? Il frissonne.

Elle se précipita à ses côtés, remettant la couverture sur lui.

 Kyoko, on doit faire descendre la fièvre. Il ne se réveillera pas pour prendre l'aspirine, on doit donc le rafraîchir avec des chiffons mouillés. Ramène cette bassine par ici.

Il lui fit signe de la poser sur la table qu'il avait poussée près du lit.

 On doit agir rapidement pour faire descendre la fièvre.

Il tendit un chiffon mouillé à Kyoko et pointa du doigt les jambes de Shinbe.

 Tu t'occupes de cette partie, et Tama peut s'occuper de la partie supérieure pendant que j'appelle un ami.

Il quitta la chambre tellement rapidement qu'il ne laissa pas le temps à ses petits-enfants de réagir.

Kyoko fixa le gardien. Lorsque son grand-père avait retiré pour la première fois ses vêtements pour panser ses blessures, il ne l'avait laissé qu'avec un simple boxer noir. Kyoko se gifla mentalement pour avoir remarqué ce fait, et commença à frotter le chiffon mouillé sur ses jambes.

Elle pencha la tête, observant les gouttelettes qu'elle laissait sur ses douces jambes musclées, puis se gifla mentalement une nouvelle fois. Elle secoua la tête pour remettre son esprit en place et reprendre sa tâche. « Il a de la fièvre, pour l'amour de Dieu. »

Elle jeta un coup d’œil à Tama par peur qu'il ait pu remarquer qu'elle rêvait éveillée. Mais Tama était occupé à passer le tissu mouillé sur les épaules de Shinbe, et le long des bandages.

 Je m'occupe de la mauvaise partie.

Elle décida de reculer du pied du lit avant de venir se tenir près de Tama.

 Là, laisse-moi m'en occuper, OK ? On doit refroidir sa tête en priorité.

Elle plongea son chiffon dans la bassine et commença à tapoter son front et ses cheveux. Shinbe gémit face au toucher et tourna sa tête vers elle, marmonnant.

 C'est de ma faute, je suis désolée, chuchota Kyoko pendant qu'elle se préparait à agir, essayant de refroidir son corps.

Tama jeta un coup d’œil à sa sœur, ayant entendu ses mots.

 Pourquoi est-ce que c'est de ta faute, frangine ?

 Rien, ne t'inquiète pas, soupira Kyoko.

Elle ne pouvait pas dire à Tama qu'elle avait embrassé Shinbe et énervé Toya. Avec chance, il laisserait tomber.

Grand-père entra silencieusement dans la chambre sans se faire entendre. Il entendit les paroles de Kyoko et la regarda pensivement. Qu'est-ce qui se passait entre sa petite-fille et ces deux hommes d'une autre époque ? Il ne voulait pas presser sa petite-fille alors qu'elle ressentait tant de culpabilité, donc pour l'instant, il ne dirait rien.

 Kyoko, j'ai appelé un ami médecin et il va venir pour l'examiner.

Grand-père tendit la main pour la poser sur le front de Shinbe.

 La fièvre a l'air de baisser.

Pulsuz fraqment bitdi. Davamını oxumaq istəyirsiniz?